Je commence par remercier chaque personne ici présente tout en pensant aux personnes qui ont voulu partager ce jour avec moi mais n’ont pas pu.
Vous êtes là parce que vous comptez pour moi et parce que votre présence dans ma vie a fait une différence et a contribuer à ce que je sois la personne que je suis aujourd’hui.
Ce soir je fais mon Départ, je me tiens devant Dieu et devant vous et je m’engage à vie à mettre la joie là où il y a la tristesse. J’ai choisi ce thème parce qu’à un moment de ma vie j’ai perdu la joie et j’ai connu le vide, la tristesse et la solitude. Et c’est grâce à Dieu et aux personnes qu’Il a mis sur mon chemin que je me suis retrouvée. Il m’a ouvert les yeux pour voir ses merveilles, Il m’a aidé à comprendre et à apprécier tous les dons qu’Il m’a offerts.
J’ai regardé autour de moi et j’ai pensé que si moi j’ai vécu tout cela, surement, y’en a d’autre qui le vivent aussi. Et j’ai décidé d’être pour ces personnes ce que d’autres étaient pour moi : une étincelle de joie.
Comment semer la joie dans un monde où tout est mesurable et quantifiable, dans un monde où le matérialisme est devenu plus cher que l’Homme, où même la gratuité et le don de soi sont devenus des perles rares, où tout vient avec un prix !?
C’est avec un sourire, un regard, de la patience, de l’écoute, du soutient, de la présence, du pardon que je vais mettre la joie… mais surtout avec le sourire puisque :
Un sourire ne coûte rien
Et produit beaucoup.
Il enrichit ceux qui le reçoivent,
Sans appauvrir ceux qui le donnent.
Mais son souvenir est parfois éternel.
Personne n’est assez riche
Pour s’en passer.
Personne n’est assez pauvre
Pour qu’il soit inutile.
Personne n’est assez méprisable
Pour ne pas le mériter.
Il crée le bonheur au foyer,
Soutient en affaires et au travail.
Il est le signe sensible de l’amitié.
Il ne peut s’acheter
Ni se prêter, ni se voler,
Car il n’a de valeur
Qu’à partir du moment où il se donne.
Et si quelquefois
Vous rencontrez une personne
Qui ne sait plus avoir le sourire,
Soyez généreux, donnez-lui le vôtre.
Car nul n’a autant besoin d’un sourire
Que celui qui ne peut
En donner aux autres.
Je compte sur vous, qui êtes ici présents, de me rappeler de cet engagement que je fais aujourd’hui si vous me trouvez un jour croisant les sourcilles, tapant des pieds, criant à haute voix… bref, oubliant mon rôle et mon devoir sur cette terre.
Sandra Abou Jaoudé
28 novembre 2009

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